La maison de la mort [PV - Hideto]

Joyama ramassa le matériel et on sortit de la pièce. Mais cette fois, au lieu de remonter, on traversda un nouveau couloir. Je me demande bien où on va comme ça. Il s'arrêta finalement devant une porte et toussota avant de frapper. Sauf qu'il n'attendit pas la réponse et entra. L'homme qui était venu nous chercher à la maison, était sur un lit avec une femme et je crois qu'il fesait ce qu'on appeler baiser. Mais quand il nous aperçut, il ne s'arrêta pas pour autant continuant à baiser sans pudeur. Faut vraiment pas être gêner pour faire une tlle chose.

Joyama s'approcha d'eux et expliqua à l'homme quelques trucs avant qu'on ne sorte de nouveau. Et à mon tour, il m'expliqua qui était cet homme et qu'un jour, j'aurais à le détronner. C'est intéressant tout ça. J'ai déjà hâte d'y être à ce jour. On remonta ainsi hors de la base pour ce retrouver une nouvelle fois au salon. Je pris place près de Joyama sur le sofa et poussais un petit soupir de bonheur. Qu'est-ce que je suis bien dans cette maison. Un vrai petit paradis sur terre. On peut pas demander mieux que ça. Je me tournais vers Joyama à sa question et un sourire se dessina sur mes lèvres.

- Je me suis beaucoup amuser. C'était la première fois que je tuais une proie en captivité, mais je dois avouer que c'est tout aussi amusant qu'une proie en liberté. Je dirais même que je me demande si c'est pas plus amusant.

Un serveur entra bientôt dans le salon et déposas deux verres sur la table avant de quitter la pièce. Joyama poussa un verre vers moi en souriant. Les paroles qu'il prononça me firent sourire doucement. Au moins, ça lui avait plu. Ça serait sûrement mieux la prochaine fois. Quoi que c'était quand même assez effrayant de voir que ce serait une petite fille la prochaine victime. C'est à se demander ce qu'elle aura fait pour mériter une telle mort. Mais bon, je vais pas poser de questions, ça sert à rien.

- J'ai déjà hâte d'y être.

Je fis un léger sourire et attrapais le verre sur la table pour en prendre une petite gorgée. Ça se voit bien que c'est pas de l'eau ce truc. Un peu fort pour la gorge, mais c'est pas si mauvais que ça. C'est sûrement ce qu'on appele de l'alcool. Je déposais mon verre sur la table avant de me tourner vers Joyama.

- Qu'est-ce que c'est comme alcool ?

Faut bien que je me renseigne. Ainsi, je saurais ce que c'est la prochaine fois. Et peut-être qu'avec le temps, je saurais m'habituer au goût.

Joyama le regarde encore longuement, les sentiments n'étant pas présent. Il le détail en cherchant ce qui serait la meilleur façon de faire profit de cet homme qui a l'air d'aimer l'horreur qu'il lui propose. Il se souvient aussi de ce que lui a dit Hideto au début, le fait de s'allier pour faire le mal. Pourquoi faire une chose pareille ? Mais ce serait tout de même amusant, rien de d'y penser, lui met l'eau à la bouche. Mais nous ne somme pas dans une fiction, la vie réelle est un peu différente des histoires de gentils et de méchants. Il soupire un peu, pas la peine de penser à ce genre de chose, il ne veut pas faire de mal à ce qu'il aime et ceux qui l'aime. Certes les choses sont changeantes en ce moment, mais il reste tour de même des choses à protéger dans sa petite vie.

- Vodka

Il lui faut encore le tester. Il lui faut encore voir q'il est capable de faire la part des choses entre la mort et la vie. S'il est capable d'aimer et d'apprécier certaine chose, en parallèle d'être un monstre. Il ne peut que le tester en lui faisant tuer différentes proies et voir sur lesquelles il s'applique le mieux.

- Aimes-tu quelque chose, au delà de tout ce qui est la mort ?


[désolé c'est court v_v]

Je souris doucement lorsqu'il me répondit finalement. Et bien, ça porte un joli nom quand même cet alcool. Je vais devoir retenir le tout pour la prochaine fois que je vais sortir à quelque part. Ainsi, j'aurais l'air un peu moins fou de commander une vodka qu'un verre d'eau. Je pris une seconde gorgée de la vodka et laissais un léger sourire apparaître sur mes lèvres. C'est pas si mal en fin de compte comme boisson. Suffit simplement de prendre son temps pour s'y habituer un peu et ensuite le tour est joué.

Je me tournais vers Joyama à sa question. Ce que j'aime en dehors de la mort ? Assez difficile à dire sans vraiment y réfléchir. Il y a pas grand chose en fait que j'aime. Seulement une ou deux petites choses ici et là. Je posais mon verre sur la table devant moi avant de baisser la tête. Il allait sûrement me prendre pour un débile si je lui dis ce que j'aime. Mais c'est tout de même pas de ma faute.

- En dehors de la mort, la seule chose que j'aime vraiment, c'est les roses. Je trouve ça tellement joli. C'est l'une des plus belle choses que j'ai vu sur cette terre.

Je levais les yeux vers Joyama en souriant faiblement. Ça doit lui faire bizarre d'entendre un truc pareil. Je suis sensé être un fou et j'aime les fleurs. Peut-être qu eje suis pas normal en fin de compte.

Il me sembla que j,étais un peu plus soulagé de lui avoir dit cela lorsqu'il me fit un sourire. Peut-être que finalement je n'allais pas passer pour un débile à cause de ce que j'aimais. De totue façon, je vois pas pourquoi ça l'aurait fait. J'ai bien le droit d'aimer ce que je veux. C'est tout de même mon choix de vie pas celui des autres.

À sa question, je tournais mon regard vers lui. Pourquoi je n'avais pas choisis la justice ? Ça semblait pourtant évident. À quoi ça m'aurait servit puisque personne ne peut rien faire à présent pour moi. Si je devais aller voir quelqu'un pour réglé ça très gentillement, je me retrouverais en prison illico. Tout ça parce que je me suis évadé de l'hôpital. Je posusais un léger soupir et détournais la tête.

- C'est parce qu eje peux pas rien faire. Je suis en cavale en ce moment. Donc je dois me débrouiller par moi même. La justice ne pourra rien pour moi.


[ Désolé, je me reprendrais au prochain post V_V ]

Il regarde Hideto et lui fait un sourire. Effectivement il est plutôt compliqué de devenir Columbo lorqu'on fait parti des choses que la police recherche. Cependant ... Pourquoi ne pas avoir tout simplement écouté comme un vulgaire chien, les ordres des supérieurs ? Pourquoi risquer la cavale plutôt que de pouvoir être nourrit et logé ? C'est vrai que d'petre considéré constament comme un fou ce n'est pas agréable. Mais ils laissent toujours sotir, à un moment ou à un autre, les fous qui se sont montré sage. Il suffit de jouer un jeu quelque temps, faire croire que tout va mieux, que leur médicments ridicules font effet et sortir. Se faire oublier quelque temps, quitte à se refaire un nom ou un visage et recommencer son plaisir de la folie.
Joyama, lui, peut comprendre Hideto. Il a lui aussi été enfermés quelque temps, il est est d'ailleurs resortit de force, tellement faible qu'il aurait dpu en mourrir. Mais non. Même en subissant les viol du chez qui gardait la prison, ses tortures et encore autres choses horrible, il est là, bien là. Mudissant le fait que la justice ne puisse pas accepter que la folie est une maladie et que pour guerrir un fou, l'enfermer ne peut le faire aller que plus mal...

"Je vois... Mais tuer c'est tout de même une drôle de façon de se débrouiller pas soi même non ?"

{J'suis vraiment désolé, c'est court mais j'ai pas d'inspi en ce moment...}

Les paroles de Joyama me firent sourire doucement. D'accord c'était étrange de penser ainsi, mais parfois ça donne de meilleurs résultats quand on passe par la mort. Ainsi, je suis certain d'avoir eu la vengeance que tout le monde aura mérité. De toute façon, c'est la seule chose que ceux qui m'ont fait souffrir mérite. Eux ils ont eu droit à une vie de rêve jusqu'à maintenant tout ça après avoir fait souffrir une autre personne alors que moi je me suis retrouver enfermé à cause d'eux. Donc je ne peux pas faire autrement que de me venger à mon tour. Il faut que je leur fasse comprendre tout le mal qu'ils m'ont fait.

- Peut-être, mais c'est très efficace. Au moins de cette façon, je serais certain qu'auncun d'eux aura échapper à ce qu'il méritait.

J'attrapais mon verre sur la table devant moi pour le terminer d'une traîte. Je reposais ensuite le verre avant de me tourner vers Joyama.

- Et de toute façon, je vois pas comment je pourrais leur faire payer ce qu'il m'ont fait si ce n'est pas par la même chose qu,eux m'ont fait subir. J'auras juste à m'amuser un peu plus avec eux pour leur faire comprendre l'erreur qu'ils ont commit étant jeune.

{Ellipse}

Aoi rentre à la base, il est tard. Deux jours sont passé depuis le soir où Joyama à trouvé Hideto entrain de faire du mal à Takeru. Depuis, il a ramené son élève à la base et s'est occupé rapidement de son fiancé.
L'homme de maison l'accueil toujours et il essaye d'être le plus aimable possible. Ses tueurs viennent lui dire bonsoir et encore une fois, malgré sa lassitude de ce statu trop élevé, il respecte ses "chiens". Malgré tout, il se hâte de rejoindre sa chambre, de prendre une douche. L'eau est rouge, il a encore tué ce soir. Une jeune femme, assez jolie, mais pas assez à son goût. Il l'a croisé dans un parc, il l'a accosté, discuté un peu avec elle tout en marchant puis ils sont allé boire un verre. Pas d'alcool, il voulait profiter au maximum. Elle l'a ramené chez elle, Joyama est un homme plein de charme et il sait parler aux femmes, malgré son attirance pour les hommes. Ils ont couché ensemble, il en a profité et après l'acte il est resté couché prés d'elle. Elle lui parlait déjà des prochaines fois, lui s'est relevé et l'a regardé pour lui dire que ce soir il ne voulait pas penser au futur, qu'il voulait la rendre plus belle. Elle a été flattée, pauvre femme, elle ne savait pas que sa tombe était déjà creusée. Il l'a attaché au lit, elle s'est prise au jeu, pleine de confiance. Il a sortit sa lame, elle n'a pas comprit, mais c'était trop tard. Elle s'est mise à hurler, il lui à coupé la langue. Le sang s'est mit à couler, couchée sans pouvoir bougé elle s'est étouffée avec son propre sang. Il a continué de s'amuser, taillé la chaire puis prit des photos, fait des dessins et un rapport.
Quelle bonne soirée. Il sort donc de sa douche, propre et fatigué. Mais il veut faire quelque chose. Il sort et sa dirige vers les appartements de ses élèves. Il est torse nu, juste une serviette autour de la taille. Quelle tenue... Peu importe, il avance et serpente dans les longs couloirs pour se retrouver devant une porte. Il prend tout de même le soin de frapper, un sourire se dessine sur ses lèvres. Après un si beau meurtre, il veut continuer la soirée.

"Hideto, c'est moi, j'aimerai passer un moment avec toi, c'est possible ?"

J'avais passé la journée à me promener ici et là dans la ville. À vrai dire, je n'avais pas eu vraiment envie de faire quoi que ce soit aujourd'hui. C'est pourquoi j'avais pris la journée un peu à la légère. Parfois, ça fait du bien ce genre de chose. Ça permet de remettre certaines idées en place. Surtout qu'en ce moment j'en avais grandement besoin. Ça faisait déjà deux jours que j'avais été humilié, mais c'était comme si ça venait tout juste de se produire. Peut-être que j'aurais dû oublier cet incident depuis longtemps, mais j'avais beau tout faire, les images ne cessaient de revenir dans mon esprit. En tout cas, je savais à présent que je n'allais pas commettre cette erreur deux fois. Surtout qu'à chaque fois que je jetais un regard dans la glace, je pouvais très bien voir ce que cela m'avait apporté. C'est pas facile à cacher une entaille comme ça sur la joue.

Au moment où j'avais décidé de sortir un peu ce soir, on frappa à la porte. La voix d'Aoi se fit alors entendre. Il voulait me voir ? Mais à quel propos ? J'espère que j'ai pas encore fait quelque chose de mal. Je me dirigeais vers la porte et ouvrit celle-ci pour me retrouver devant un Aoi en simple serviette. C'est à se demander s'il s'est rendu compte de ce qu'il portait. Je pense que oui, mais c'est seulement que ça ne devait pas lui traverser l'esprit de s'habiller pour venir voir quelqu'un. Il y a des gens comme ça parfois, qui ne sont pas du tout intimidé par le fait d'être à moitié nu devant une autre personne.

- Vous voulez passer un moment avec moi ? Mais pour quelle raison ? C'est pas que je veuille pas en passer un avec vous, mais c'est simplement que je veux me faire une petite idée sur cette rencontre.

Trop de mots, trop de question. Un simple "oui" aurait suffit. Mais pas un "non", Joyama est susceptible. La porte lui est à présent ouverte, il pousse son élève à l'intérieur, enter lentement puis referme la porte derrière lui. Il réajuste sa serviette, il ne va pas jouer les "nudistes" ce soir. Son maigre corps est plein de cicatrice, il a même quelque bleus. Il n'a pas honte ? Il pourrait, vraiment. Il à l'air pitoyable dans cette tenue sous ce corps battu. Les cicatrices du passé, celle qui l'ont forgé. Mais il n'y fait plus attention, il n'y pense même pas. A quoi bon penser à plusieurs choses à la fois ?
Il lève les yeux, regarde autour de lui, sans faire attention à ce qu'il y a vraiment dans cette pièce. C'est sa façon à lui de se mettre à l'aise. Faire semblant d'inspecter les lieux, pour que la personne d'en face attendre un jugement, ou pas d'ailleurs. mais il n'en est rien, c'est psychologique. Même si ça n'a pas d'impact sur son homologue, il a fait son geste et il est à l'aise.
Il repose alors les yeux sur Hideto, puis lui fait un sourire. Il s'avance près de lui, très prés. Il prend son visage dans une main et le regarde dans les yeux. Pas d regard méchant, il est calme et serein. Un léger sourire est coulé à ses lèvres, mais pas moqueur, ni vaniteux. De son pouce il va caresser l'entaille qu'il lui a fait sur la joue, deux jours plus tôt.

"Il y a t-il besoin d'avoir des "petites idées" ou même des "raisons" pour vouloir passer un moment avec quelqu'un ?"

Un voix calme et gentille. Tout le contraire du monstre qu'il est. il aime ce qu'il fait, il aime ce pour quoi il peut passer, les différents aspect de sa personnalité schizophrène.

Après mes questions, Aoi me poussa à l'intérieur de la chambre avant de refermer la porte. Il jeta un regard dans la pièce, ce qui eut pour but de me mettre un peu mal à l'aise. À vrai dire, j'aime pas trop qu'on vienne empiéter dans ma petite vie. Je trouve ça quand même normal d'avoir une intimité. Mais bon, je vais pas me mettre à pleurnicher pour ça. Je vais pas mourir pour cette fois. De toute façon, c'est quand même mon maître. C'est pas comme si c'était n'importe qui.

Aoi finit tout de même son inspection avant de venir poser son regard sur moi. J'attendais toujours une réponse de sa part sur la question que je lui avais posé. Mais faut croire que je vais attendre encore un peu, puisqu'il s'avança vers moi pour prendre mon visage dans sa main. Pour la première fois depuis 2 jours, je m'efforçais de ne pas baisser la tête devant son regard. De toute façon, il ne semble pas tellement en colère ce soir. C'est peut-être une bonne chose.

Il se décida finalement à me répondre par une autre question. Une habitude chez lui on dirait bien. Je secouais légèrement la tête. En fait, je crois pas qu'il y ai vraiment besoin de raisons. C'est simplement que j,étais curieux de savoir. Mais s'il faut que j'attende pour voir ce que cette rencontre me réserve et bien j'attendrais.

- Non, je ne crois pas en avoir besoin finalement.

Joyama se contente de faire un sourire comme simple réponse. Il reste quelque seconde encore à regarde son élève, puis le lâche pour lui tourner le dos. Il regarde devant lui, puis à gauche et à droite. Il cherche quelque chose, sans forcement savoir quoi. Encore une fois, il ne faut pas se poser de question, son cerveau n fonctionne pas comme le notre. C'est vrai, à première vu, il ne respecte pas vraiment ses élèves. Pourtant, la plupart d'entre eux sont des gens qu'il a lui même fait venir à lui et ces gens son en adoration devant lui. Pour être le centre d'intérêt de pas mal de monde serait jouissif. Pas pour Aoi, ça ne lui fait ni chaud ni froid, si ce n'est qu'il peut s'amuser quand il le veut avec ce qu'il veut, ça ne lui apporte pas grand chose de plus. Ses tueurs ne lui servent à rien de plus qu'à camoufler ses propres crimes. Serait-ce une forme de lâcheté ? pas plus que ça, il sait très bien titiller la police, seul. C'est juste le fait de pouvoir appendre des choses que l'on ne devrait pas devoir apprendre. Rien de plus que le désir d'aller contre les lois.
Sans se retourner, et se figeant pour fixer le mur qu'il a devant les yeux, après plusieurs minutes de silence complet, il se remet à parler.

"Aimes-tu cet endroit ? Ou plutôt, ne regrettes-tu pas de m'avoir connu et suivit pour venir ici ?"

Après quelques secondes, Aoi me lâcha pour se retourner dos à moi. Je me demande bien ce qu'il fait ? peut-être qu'il réfléchit à ce qu'il va dire. C'est simplement une hypothèse. Je me trompe peut-être aussi. De toute façon, faut pas que je tente de trouver quelque chose pour Aoi, parce que je risque fort bien de me tromper. Avec tout ce que j'ai vu depuis que je suis arrivé ici, j'ai quelque chose à croire qu'il ne faut jamais se fier à son intuition avec ce genre de personne.

Après quelques secondes de silence, Aoi ouvrit finalement la bouche pour poser une question. Le genre de question qui m'énerve toujours. Mais bon, je dois quand lui dire ce que je pense. De toute façon, c'est pas comme si j'étais tombé dans un endroit pourri. C'est toujours mieux que ces affreux bancs de parc très inconfortable. Ici, c'est presque le paradis pour moi. Bon d'accord, il y a eu l'incident de l,autre jour, mais ce n'est qu'un détail. Je vais tout de même pas regretter d'être venu ici pour cette unique raison. Je me plais bien ici, donc j'ai pas de remord à vouloir rester encore.

- Pas un seul instant. Cet endroit est une petite merveille pour moi. Sans vous, je serais encore à l'extérieur dans le froid des nuits. Je préfère cent fois plus cette chambre que les bancs du parc.

Je laissais un petit sourire amusé apparaître sur mes lèvres durant quelques secondes. Faudrait pas non plus que je démontre que c'est le seul endroit que j'ai jamais aimé de toute ma vie.

Il soupire, un long soupire de lassitude. Puis il ne dit plus rien, il laisse allé le temps et les minutes passent doucement. Il aime avoir l'impression de jouer avec le temps. C'est lui le maitre, Hideto n'ouvrira pas son bec avant que Joyama ne lui repose une question. Si jamais il le fait, il sera punit. c'est comme ça, c'est pas autrement. Dans la tête d'Aoi les choses fonctionnent ainsi. A croire que c'est jouissif pour lui de se sentir supérieur et ça l'est sûrement. Il ferme les yeux quelque instant. Pourquoi ? C'est une très bonne question. Il veut juste rester dans le noir quelque seconde. Enfin, ce n'est pas vraiment noir. Vous savez ? Quand vous fermez les yeux, ce n'est pas noir, il y a des choses bizarre, cela doit être imaginaire, mais il ne fait jamais tout noir. C'est étrange. Il aime cet endroit, c'est reposant directement alors il aime. Ce n'est malheureusement pas encore le moment de se reposer. Il ouvre les yeux et tenant toujours "le temps entre ses mains" il se retourne vers Hideto.

"C'est étrange, je trouve. A chaque fois que je pose cette question, je me retrouve avec la même réponse. A croire que vous êtes tous des "lèche cul". Quoi que, peut être que toi tu as peur pour ton autre joue, Hideto ? C'est horrible, ne trouves-tu pas ? Nous tuons des gens, nous leur arrachons leur vie alors qu'ils n'ont rien demandé, qu'ils n'ont rien fait. Ils ne sont pas responsable de nos vies détruites, mais c'est sur eux que nous nous vengeons. Nous sommes des lâches. N'aimerais-tu pas, Hideto, avoir une femme et des enfants ? Rentrer le soir pour faire l'amour à ta compagne, apprendre à ton fils comment devenir un homme et demander à ta fille de se méfier des garçons ? Cette vie nous est impossible n'est-ce pas ? Nous sommes trop haineux et trop maladroit pour ça. Nous sommes juste des incapables agissant sous des pulsions que nous ne contrôlons pas. Des malades mentaux qui ne pensent pas avoir besoin d'aide et qui haïssent le monde alors que ce n'est pas le monde le responsable. Je monologue... J'ai envie de parler ce soir, j'ai envie de tendresse, ou d'une autre chose encore, mais je ne sais pas ce que c'est. C'est étrange, oui très étrange..."

Il s'avance vers son élève et le regard"e dans les yeux. Il l'observe quelque seconde, puis l'embrasse tendrement, avant de lui mordre la lèvre inférieure, juste de quoi le faire saigner un peu. Il lèche ensuite ce sang puis se redresse et le regarde à nouveau.

"Vraiment étrange... Mort ? Amour ? Sexe ? Tu le sais toi ?"

Le silence s'était installé après que j'ai eu répond à la question de Aoi. Mais comme je savais qu'il fallait respecter le silence des autres, je préférais me taire pour ne pas me mériter de nouveaux reproche. Peut-être qu'il réfléchissait à tout ce que je venais de lui dire. Après quelques instants passé ainsi, il se retourna vers moi avant de se lancer dans un discours qui me laissa un peu perplexe. Je me vois très mal avec une femme je dois dire. C'est pourquoi je lui donne entièrement raison. Il s'approcha ensuite pour poser un geste qui me laissa un peu interdit. À vrai dire, je ne m'attendais pas à ce genre de chose ce soir. Pas que ce soit désagréable, au contraire. Mais je trouve ça étrange en sachant qu'il à déjà quelqu'un dans sa vie.

À sa question, je me mis à réfléchir un instant. Je vois pas vraiment ce que je pourrais lui répondre puisque je ne sais même pas ce à quoi il pourrait bien vouloir ce soir. En fait, je ne sais même pas pourquoi il est là. Donc je sais encore moins ce qu'il veut. Mais s'il s'attend à une réponse, faudra bien que je lui donne. Ce sera peut-être pas ce qu'il veut entendre, mais au moins j'aurais répondu.

- Je ne sais pas vraiment. Peut-être que vous avez besoin de ces trois choses ce soir. Peut-être que votre corps réclame la mort, alors que votre cœur préfère l'amour et que votre esprit ne demande que le sexe. C,est vous seul qui pouvez répondre à cette question. Je ne peux pas vraiment répondre à votre place.

Il recoiffe rapidement ses cheveux, regarde Hideto dans les yeux. Au contraire de tous les jours, ses yeux ne sont pas pleins de haine et de rancune. Ils sont "normaux", comme il devrait les avoir s'il n'avait pas plongé dans sa folie. il ne veut pas être méchant ce soir, mais il ne peut pas s'en empêcher. Vous voyez ? Il embrasse, mais il mord. Il parle, mais il agresse. Il veut être supérieur. En fin de compte, qui est la victime dans cette histoire ? Celle qui se fait mordre et agresser par les mots ou celle qui succombe à des pulsions incontrôlables ? les deux sûrement, sous des points de vus différents.
Ne nous attardons pas sur ce genre de sujet, Aoi, de toute façon, n'est pas le genre d'homme que l'on peut soigner. Non, il pourra voir tous les médecins du monde, il a passé "le point de non retour" depuis "belle lurette".
Il ferme les yeux, passe une main sur son visage. Il ne sait pas pourquoi, il se sent sale, tout le temps. Il lui faut soigner son image, il lui faut être propre, mais il est toujours sale... Il ne sait pas de quoi il a envie ce soir. Il ne sait pas pourquoi il est dans la chambre de Hideto et pas d'un autre élève. Il sait juste qu'il devrait partir pour ne pas risquer de faire du mal, mais il ne veut pas. Quelque chose lui dit de rester, une autre de partir. Il secoue la tête, ses cheveux se décoiffent. il les recoiffe automatiquement.
Il soupire encore, il panique. Il ne comprend pas, mais il sent quelque chose grimper en lui, il a peur. Il cherche sur lui, il touche ses hanches, comme pour chercher dans ses poches. Sa lame. C'est vrai... Il ne l'a pas, elle est en haut, dans sa veste, là, il est en serviette. Il fronce les sourcils, ça monde toujours, ça arrive, il sert fort les dents. Il ne faut pas le regarder être faible comme ça.

"NE ME REGARDE PAS !"

Hideto ne doit pas comprendre, ce n'est pas grave. Ça y est, c'est là. Ses yeux sont pleins de haine, il ne sait pas pourquoi, il veut juste se défouler. Il faut se contrôler, ne pas être faible devant ses élèves. Quelle honte. Il lui vient une idée. Il faut faire quelque chose, rapidement, avant de faire du mal. Essayer d'être gentil. Mais cette chose lui fait mal, c'est bel est bien là, à commencer à le ronger : une pulsion.
Il se jette à moitié sur Hideto, commence à le mordre à la gorge, mais il se rend compte assez vite de son erreur, alors il se rattrape en l'embrassant. Il murmure des "désolé" et continue doucement, le plus doucement possible. Il faut juste que ça parte.. Il a honte, mais c'est là et ça fait mal.

Une fois de plus, le silence se fit dans la chambre. Il devait sûrement réfléchir à ce que je venais de dire. Peut-être qu'il trouve ça stupide en fait et qu'il tente de trouver quelque chose de beaucoup mieux. Ça je peux pas vraiment le savoir. Tant qu'il n'ouvrira pas la bouche pour parler je peux rien dire là dessus. Je suivis chacun de ses gestes durant un instant. Je sais pas pourquoi, mais j'ai comme l'impression qu'il y a quelque chose qui le tracasse. Je me demande bien ce qui peut lui causer ça.

C'est alors qu'il me lança de ne pas le regarder. Bah il fallait le dire plutôt alors. Je pouvais pas savoir moi. Je déviais donc mon regard espérant que je n'ai pas encore fait une bêtise idiote. Sauf que je suis plus rassuré du tout maintenant. Du moins, pas autant que lorsqu'il est entrer. Quand il lance ce genre de regard, faut toujours s'attendre au pire. J'en ai eu la preuve il y a deux jours. Sauf que je ne m'attendais pas à revoir ce regard aussi tôt.

Alors que je ne m'y attendais pas du tout, Aoi se jeta sur moi pour me mordre dans le cou. Mais qu'est-ce qui lui prend ? Alors que j'allais lui demander d'arrêter, il cessa de me mordre pour remplacer le tout par des baisers tout en murmurant qu'il était désolé. Je suis plus certain de le suivre en ce moment. Il y a sûrement quelque chose qui cloche avec lui, mais quoi.

- C'est pas si grave vous savez. Vous pouvez bien faire ce qu'il vous plaît. Je ne suis pas sensé avoir quelque chose à dire là dessus. C'est vous le patron.

Il n'écoute qu'à moitié, il a du mal à se contrôler. Ses baisers sont maladroits, il lui arrive de pousser des gémissements, mais pas de plaisir. Il sert les poings, ses bras sont le long de son corps, il; est crispé. Il ne faut pas s'énerver, il le sait, alors il ouvre les mains. Il va les poser sur les hanches de son élève, il remonte ses lèvres vers l'oreille droite de Hideto. Il s'arrête, il pose juste ses lèvres sur la peau de l'homme, il ferme les yeux et respire son odeur. N'importe quelle odeur l'apaiserai, tant qu'il pense à autre chose. Il respire fort, il se bat contre sa haine, mais ça frappe, frénétiquement, toujours plus fort.
Il continue de s'excuser malgré ce que lui dit Hideto, il contrôle à peine ses gestes, il essaye juste de faire le moins de mal possible. Quoi que, peut être que ça fait mal ce qu'il fait, il ne sait pas.

« Tu as le droit d'avoir tes états d'âme... Arrête « la » si je te fais mal, frappe moi, fait quelque chose, mais ne « la » laisse pas te faire de mal, s'il te plais. »

« La » Il désigne, bien évidement, sa haine. Encore une fois, Hideto ne comprend peut être pas ce qu'il veut dire. Aoi est tellement compliqué. Il espère juste qu'il peu se rendre comte qu'il ne se contrôle plus réellement, qu'il faut que ça passe, qu'il faut juste que ça arrête de faire mal.
Il ne bouge plus, dans le cou d'Hideto. Les lèvres posées dans son cou, à présent et les mais sur ses hanches; Ses yeux sont fermés et il reprend doucement une respiration régulière. Il ne faut pas bouger, « elle » rode, « elle » n'est pas loin. Si jamais il fait un pas de travers, « elle » fera des siennes.

Malgré le fait que je lui ai dis qu'il n'avait pas à s'excuser, Aoi continua de le faire, sans s'arrêter. Et bien, peut-être que c'est parce qu'il est tellement navré qu'il n'arrive pas à se défaire de demander pardon. Ou bien peut-être que c'est quelque chose d'autre. Ça, je peux vraiment pas le savoir. Je ne suis pas dans la tête d'Aoi et je crois que je préfère ne pas y être en ce moment. Parce que je dois dire qu'avec tout ce qu'il dit depuis quelques instants, c'est à se demander si tout va bien dans sa tête. Je veux pas dire qu'il est dérangé ou quelque chose du genre, mais ça se voit bien qu'il n'agit pas comme d'habitude. Peut-être que c'est seulement une mauvaise passe. Mais je me demande bien ce qu'il veut dire par l'arrêter. Je vois pas vraiment ce que je pourrais arrêter à part lui. Mais bon, je vais le laisser faire quand même. J'ai pas très envie de revoir son regard meurtrier. J'ai déjà assez souffert avec mes bêtises que je suis pas prêt à recommencer maintenant.

Aoi s'arrêta finalement, reprenant une respiration normale. J'espère qu'il a terminé cet instant de folie passagère. peut-être qu'ainsi tout rentrera dans l'ordre et que j'aurais plus à m'en faire avec ce qui se passe avec lui. Mais comme je connais Aoi, ça risque d'être difficile de voir si tout va bien. Il est beaucoup trop difficile à cerner. D'habitude, j'y arrive après quelques jours, mais avec lui, c'est assez différent. Je suis certain que même avec des années passé avec lui, je ne pourrais jamais vraiment savoir ce qui va se passer avec lui.